Le stage « antifragile » devenant un réel succès, et ayant un impact vraiment positif sur la vie des gens qui y ont participé, nous commençons à le développer de plus en plus, et à le proposer sur de nombreuses dates, ainsi qu’à des groupes, des entreprises, et des institutions. L’objectif général de ce stage est d’apprendre à mieux profiter de l’adversité, de l’incertitude, et de manière générale des épreuves que la vie nous propose. Plusieurs questions reviennent souvent, chez les gens qui voient passer ce stage sur les réseaux sociaux, ou qui en entendent parler.  Nous prenons donc le temps de répondre aux questions les plus courantes.

A qui s’adresse ce stage ?  Y’a-t-il des pré-requis ? Comment savoir si j’ai la force émotionnelle de suivre un tel stage ?

Ce stage s’adresse à tout le monde. Aucune vie n’est parfaite, ni dénuée d’épreuves. Objectivement ou subjectivement, tout le monde rencontre des difficultés, des incertitudes, des drames et des moments difficiles.  C’est la norme.  Et dans la mesure où l’objectif de ce stage est d’apprendre à tirer les enseignements et les bénéfices de ces épreuves, tout le monde peut profiter des méthodes enseignées pendant ce stage. En revanche, il y a quelques conditions pour pouvoir y être admis :
  • Être majeur et responsable de ses actes.
  • Aller bien, ou alors « normalement mal » : il faut être conscient que ce stage n’est pas une thérapie de groupe,  et que nous ne sommes pas là pour prendre en charge les gens ayant des problématique psychiatriques lourdes.
  • Avoir envie d’apprendre, d’avancer, de se remettre en question, de prendre soin de soi pour aller « mieux » ou « encore mieux ».
  • Être conscient que ce genre de stage peut bousculer des certitudes, et changer (un peu ou beaucoup) votre rapport au monde et aux autres.  De ce fait, il n’est pas rare que ce stage amène les gens à changer leur vie, leurs relations, leur mode d’investissement dans le travail ou le couple.
Pour ce qui est des pré-requis, il n’y en a pas : le stage est ouvert à tout le monde, peu importe son origine, son sexe, son genre, son orientation sexuelle, ou le travail qu’on a déjà fait sur soi ou pas.  Le stage n’est pas « dur ».  Il peut bousculer, mais on fait en sorte que les gens en sortent, autant que possible, avec le sourire et l’envie d’avancer 🙂

Pourquoi parler de fragilité ?  Est-ce qu’il faut être « fragile » pour venir au stage ?  Est-ce que c’est mal, en soi, d’être fragile ?

Nous ne parlons pas de fragilité. La notion d’antifragilité ne signifie pas de sortir d’une éventuelle fragilité.  La notion d’antifragilité se suffit à elle-même : c’est une compétence qui peut être développée, qu’on soit fragile, robuste, solide, confiant, ou pas. Il n’y a rien de mal à être fragile, et nous ne portons aucun jugement de valeur sur les gens, ou leur état.  Pour être honnête, on s’en fiche un peu que vous soyez robuste, fragile ou le maître de votre monde.  Nous sommes simplement là pour vous transmettre des outils qui vous serviront à profiter de l’adversité (et dans nos vies, il y en a !) au lieu de simplement la subir.

Quelle est la différence entre la robustesse, la résilience, l’antifragilité, etc. ?

Une poutre en chêne, c’est solide et robuste.  Il lui en faut beaucoup pour casser, mais quand elle casse, elle casse.  Un roseau, c’est résilient. Un ressort aussi.  Quand on les plie, ils retrouvent ensuite leur forme d’origine, mais sans changer. Un système antifragile, comme l’humain, s’adapte et se renforce face à l’adversité. Il apprend, se transforme, et revient dans une forme plus aboutie de lui-même. C’est cette qualité que le stage vise à développer.

Le travail se passe-t-il toujours en groupe ? Y’a-t-il des ateliers individuels ?

Les parties théoriques et les discussions autour des concepts ont lieu en groupe. Certaines techniques sont pratiquées en groupe, et certains ateliers de groupes peuvent être proposés.  Les ateliers de groupe sont des enseignements techniques ou théoriques, et les choses plus engagées (ou potentiellement forts en émotion) sont réservées à des temps individuels. Des moments en tête à tête avec les encadrants sont aussi possibles pour « débugger » un truc particulier, ou accompagner une personne qui en ferait la demande sur une question précise.

Est-ce que je vais devoir pleurer devant des gens ? Est-ce que je vais devoir raconter ma vie ?

Nous faisons très attention à respecter la pudeur et l’intimité des gens.  Jamais personne n’est obligé de raconter des choses intimes, ni même de participer aux ateliers.  Pendant le stage, on est autorisé de rester en retrait, à prendre du temps seul, à ne pas faire un truc qui nous semble trop difficile ou trop confrontant, moyennant qu’on accepte de ne pas profiter des bénéfices des ateliers qu’on évite, évidemment. L’ambiance générale des stages est très conviviale, détendue et bienveillante. Les rencontres sont souvent belles, et les gens qui viennent aux stages sont quasiment toujours des gens ouverts, sympas et très humains. Le cadre qui est posé par les encadrants facilite les échanges bienveillants.

Est-ce que c’est du « développement personnel » à deux balles ?

Non. Nous n’aimons pas la notion de « développement personnel », qui implique qu’on doive changer pour devenir « une meilleure personne », ou se fixer des objectifs précis à atteindre, etc. L’idée ici est d’outiller les gens, point.  Ces outils pourront ensuite être utilisés de manière complètement libre.  Et de manière transversale, dans la vie professionnelle, personnelle, familiale, etc.

Sur quoi vous vous appuyez pour prétendre donner un stage de ce genre ? Est-ce que vous êtes des charlatans ?

Outre nos expériences de vie, tant personnelles que professionnelles, et l’antifragilité qu’on a dû mettre en place pour y survivre, en sortir, et ensuite grandir, de nombreuses sources sont utilisées pour étayer nos propos.  L’idée générale est de prendre ce qui fonctionne et qui a fait ses preuves, et d’aller puiser autant :
  • dans les neuro-sciences, sciences de la complexité, approches systémiques, anthropologie, psychologie, etc.
  • dans les traditions spirituelles anciennes (sans supposer que leur vision du monde soit juste, mais simplement en prenant ce qui fonctionne vraiment dans ces traditions, comme la méditation, par exemple) ;
  • dans les approches thérapeutiques traditionnelles (toujours sans supposer que leur modèle soit plus vrai qu’un autre, mais simplement en allant y chercher ce qui fonctionne et est utilisable, comme par exemple le modèle de structuration des émotions de la médecine traditionnelle chinoise, ou le qi nei tsang) ;
  • dans des outils conceptuels ou techniques divers issus de la recherche scientifique récente, comme le flow, la spirale dynamique, etc.
  • des outils divers qui fonctionnent bien, comme l’hypnose ericksonnienne, la CNV, la méthode Wim Hof, le jeûne intermittent, les bullets journals, etc, etc.

Est-ce que ça va me servir dans le monde réel, ou dans une situation de crise, de survie, ou autre ?

La posture antifragile, c’est une attitude qui fait qu’on peut non seulement s’adapter et « faire avec » les situations difficiles, mais aller jusqu’à en profiter, s’en nourrir, et grandir grâce à elles. Est-ce que face à une situation de survie ou de crise, ce genre de compétences peut servir ?  Très clairement.  Il y est question de l’attitude : la base, la fondation de la pyramide des différents outils dont nous disposons pour ne pas mourir. Ce type de stage complète donc extrêmement bien les stages de survie, de self-protection, de premiers secours, etc. Mais l’utilité de ce stage ne se cantonnera pas aux situations d’urgence.  Les compétences acquises seront utiles dans tous les secteurs et tous les moments de votre vie.

L’antifragilité, c’est pas un truc d’extrême droite, ça ?

Non 🙂 Pour autant qu’on sache, l’antifragilité n’a pas d’opinion politique.  En tout cas, ce stage n’a aucune visée politique, ni aucune envie d’en avoir une.  Nous sommes avant tout des humanistes, et des « hackers » qui cherchons à débugger nos propres limitations, pour gagner en liberté et en joie de vivre. Nous accueillons tout le monde, sans distinction, et dans la limite des places disponibles 😉

Est-ce qu’on va parler de la gestion du stress, de la peur, et de comment négocier les émotions fortes ?

Oui. Plusieurs outils seront présentés et pratiqués pour « doser » nos émotions et éviter qu’elles ne soient handicapantes.  Des techniques de thérapies brèves ayant fait leurs preuves seront aussi présentées (mais pas pratiquées) pour que vous puissiez choisir plus facilement une approche qui vous serait utile, et prendre contact ensuite avec un professionnel si vous en avez envie.

Combien de personnes maximum suivront ce stage en même temps que moi ?

Pour assurer un suivi de qualité, et une transmission optimale des compétences et des outils, nous limitons le groupe à 12 participants, pour le moment. Il est possible qu’avec le temps et l’expérience ce nombre augmente légèrement, si nous constatons que nous pouvons accueillir plus de gens, mais le groupe restera relativement petit.  Nous préférons la qualité à la quantité !

Fournissez-vous un support de formation papier ? numérique ?

Des documents récapitulatifs sont fournis (format papier), mais vous devrez quand-même prendre des notes ! 😉

Les formateurs seront-ils joignables après la formation ?

Oui. Il est possible de garder le contact après la formation, et nous assurons un minimum de « S.A.V. » en répondant aux questions.  Nous sommes aussi très intéressés par vos feedbacks, à chaud ou à froid, afin de toujours progresser dans nos méthodes et pour améliorer nos contenus. Il est aussi possible de se faire accompagner en coaching individuel par la suite pour ceux qui souhaitent aller plus loin, mais ça n’est pas une nécessité du tout.

Est-ce qu’on va me maltraiter, me jeter dans l’eau froide, me faire ramper tout nu dans la forêt, m’obliger à boire mon urine et à manger des trucs dégoûtants ?

Non 🙂 Imaginez une bande de gens sympa qui discutent dans une salle chaleureuse, et puis se dispersent (dehors s’il fait beau, ou dans la salle, selon le cas) pour faire des ateliers cool (méditer, écrire, apprendre à respirer, à ne pas penser, à sentir, à identifier leurs bugs, etc.), et qui recommencent. Il y a généralement un apéro en fin de journée, histoire de décompresser et de passer un moment convivial.  On rigole bien.  On mange ensemble à midi.  Le soir, après l’apéro (qui n’est pas obligatoire, évidemment), c’est quartiers libres.  Bref, on fait des trucs sérieux, mais on ne se prend pas au sérieux. Et à la fin tout le monde est toujours triste de partir (d’ailleurs beaucoup d’amitiés naissent pendant ces stages, et beaucoup de stagiaires gardent le contact entre eux). Bref, c’est un moment riche, intense, mais surtout sympa et nourrissant ! 🙂 Pour vous inscrire à un stage : voir le calendrier et les liens pour s’inscrire.